jeudi 6 mars 2008

MST n°1!!!

Parenthèse dans cette œuvre grandissime qu'est le MdLNaCP, mais voici venir le temps des MST* !! Ou comment détruire proprement des fics d'une nullité affligeante !

[et pour cause de problème de réseau, c'est à moi qui aie l'honneur de poster la première MST* de Ku-chan! Youpi!! ^_^ Marrez-vous bien parce que c'est d'un pitoyable cette fic de base !!! Pauvre Roi Elfe, on le soutient dans cette dure r'épreuve... Aller, courage et à mort l'auteur original? Mouais, pourquoi pas après tout?! XD Cassie-chan]


*La scène se situe dans un vieux cinéma croulant, avec deux silhouettes assises dans des fauteuils rouge cramoisi, un plateau de thé et des gâteau devant elles.*

VOIX MYSTERIEUSE : Bonjour, et bienvenue à cette première MST d’Amélia et Melusine ! Dites bonjour les filles !
AMELIA et MELUSINE : ‘Lu...
VOIX MYSTERIEUSE : Allez, un peu d’entrain que diable !
AMELIA : VM, il est 1h du matin...
MELUSINE : Alors l’entrain...bah, tu oublies...
VOIX MYSTERIEUSE : Mais enfin, vous aviez promis de m’aider...
MELUSINE : Oui, mais PAS à 1h du matin ! !
VOIX MYSTERIEUSE : Et ben tant pis ! De toute manière, les portes sont fermées, le thé est fait, et le film va commencer... Et vous ne sortirez pas avant que cette MST soit finie...
AMELIA : Je te hais...
VOIX MYSTERIEUSE : Mais pour vous aider, je vous ai envoyé des renforts !

*Dans un éclair de fumée rose, trois silhouettes se détachent du sol...en grognant dans une langue inconnue. L’un est habillé tout en blanc avec les cheveux argentés, l’un arbore une tenue verte et brune et des cheveux dorés, et le troisième est habillé en or et rouge et les cheveux noirs.*

VOIX MYSTERIEUSE : Pas la peine que je fasse durer le suspense : Seigneurs Celeborn, Thranduil et Elrond, voici Amelia et Melusine, elles vous expliqueront la situation... Bon, le thé est fait (5 tasses), les cookies sont là, et le film commence ! ! Amusez-vous bien !
AMELIA : VM, je vais te BUTER ! ! ! !

5....4....3....2....1....0

AMELIA : Et là, on a peur...
MELUSINE : Je me demande ce qu’elle a trouvé pour cette première fois...

*Pendant ce temps, les 3 Seigneurs s’assoient et ne trouvent rien de mieux à faire que de se servir en thé et en biscuits. De pure bonté de cœur, les humaines leur expliquent les bases de la MST, et ils attendirent....*

Lettre d'automne

ELROND Je me sens mal, quand même...
MELUSINE : Courage, seigneur, courage...

Author: Doctor Flo

AMELIA : Cool ! ! On sait qui on doit tuer pour tout ça ! !
MELUSINE : Ouais, après qu’on ait lynché VM...

*Et pendant ce temps, Celeborn mange ses gâteaux, Elrond ressert du thé, et Thranduil dort...comme quoi...un roi Elfe peut avoir ses moments d’emmerdement profond, comme tout le monde, lol*

Doctor Flo à votre service.

TOUS : Super...

Voilà ma toute première fic posté sur ce site.

AMELIA : NOOOON ! ! ! La deuxième phrase et déjà une faute ! ! !
ELROND : Alors là...je reste interloqué...
CELEBORN : Aï Elbereth...
THRANDUIL *ronfle*

Elle est consacré à Thranduil trop souvent mal vu

THRANDUIL : *ne ronfle plus*

et c'est certainement pas cette fic qui va l'aider à se débarrasser de cette réputation.

THRANDUIL : QUELLE réputation ? ? ? De quoi parle-t’on là ?
CELEBORN : Nous verrons bien...

Je l'ai écris

*Amelia et Elrond hurlent *

pour l'anniversaire d'une amie et j'en profite pour remercier Vivi ma correctrice.

MELUSINE : Vivi, un mot : t’es sûre d’avoir corrigé ? ? ! !
ELROND : Et ceci va continuer longtemps ?
AMELIA : Il me semble qu’on en ait pour...11 pages...
THRANDUIL : Qu’avons-nous fait aux Valar pour mériter un tel châtiment ?

Bonne lecture!!!!

TOUS : Merci...

Dislcaimer: Personne n'est à moi. Tout est à Tolkien. J'veux les jumeaux!!! TT.

AMELIA : Et beh, elle attendra ! *grand sourire*
MELUSINE : Comme s’ils avaient besoin de quelqu’un d’autre...*tout aussi grand sourire*
ELROND : Je ne veux rien savoir...

Lettre d'automne

MELUSINE :Allez, c’est parti pour une LOOOONGUE nuit...
THRANDUIL : Dites, aurais-je le plaisir d’achever cet individu ?
AMELIA : Attendez de voir la suite, seigneur...
THRANDUIL : Oses-je ?

Thranduil…

THRANDUIL : Oh misère...

A peine ai-je commencé cette lettre que déjà les mots me manquent.

MELUSINE : Ben c’est pratique, tiens...
AMELIA : J’ai refait du thé... on va en avoir besoin...

Ils se cognent et s'entrechoquent dans ma tête sans trouver une issue, sans réussir à se coucher en une phrase sur le papier blanc.

ELROND : Un moment, je vous prie...nous allons réellement rester là pendant toute la durée de cette... abomination ? ?
CELEBORN : Courage, mon vieil ami...nous avons fait face à de nombreuses guerres et difficultés, ceci ne peut être pire !
MELUSINE : On parie ?

Je ne sais plus comment te parler. Je ne suis même pas sûre de l'avoir su un jour.

MELUSINE : En résumé, je ne sais même pas pourquoi je me casse le cul à écrire cette lettre, vu que ça ne servira à rien.. .
AMELIA : Bah non, utilises pas tous les meilleurs riffs avant la fin !
MELUSINE : Y’aura d’autres occasions !

Thranduil…

Comment te dire tout ce qui m'accable? Comment te dire ce que moi-même je n'ose m'avouer? Comment t'expliquer tout le fouillis de mots et de pensées en désordre dans mon esprit?

THRANDUIL : Je vous assure, cela n’est pas nécessaire...
MELUSINE : Et pourtant, elle va le faire !
THRANDUIL : C’est bien cela qui m’inquiète...

Rien que ton nom jette le trouble dans mon coeur…

MELUSINE : Ben arrête de le répéter alors ! !

Dois je t'appeler mon roi? Et alors laisser de côté et oublier toute notre histoire?

AMELIA : Donc, notre auteur se prend pour, apparemment, un ou une Elfe...
ELROND : Cela est-il une pratique courante dans votre monde ?
AMELIA : Bah...dans certains cercles d’initiés, oui...
CELEBORN : C’est effrayant...
MELUSINE : Oui, hein !

Dois-je t'appeler mon amour et me consumer encore une fois dans le désespoir et les doutes? Je ne sais même plus comment t'aimer Thranduil…

MELUSINE : Ok, le pari du jour : homme ou femme ?
AMELIA : Bah, reste à voir...
THRANDUIL : Je refuse de continuer !

*Thranduil se lève et tente d’ouvrir la porte, pure image de classe elfique, mais la porte reste fermée. Résigné à son triste sort, il se rassoit et décide de noyer sa déprime dans son thé.*

Je n'étais pas de ces femmes qui devait brûler d'amour pour un homme. Et pourtant…

AMELIA ET MELUSINE : C’est une femme ! !
MELUSINE : Super, une Mary-Sue ! !
CELEBORN : Plaît-il ?
AMELIA : Une fille qui aime s’insérer dans les histoires qu’elle écrit...
ELROND : Une telle chose existe-t’il ?
AMELIA : Ici ? Oui...

Dis Thranduil est ce que tu te souviens? De notre première rencontre? Moi je m'en souviens parfaitement…

THRANDUIL (en pleine dépression) : Non. Pitié, tout mais pas ça...encore que j’ignore ce que « ça » est, mais j’en veux pas ! ! !

Il y allait avoir une vaste fête à Imladris où les plus grands seigneurs elfes allait être conviés.

ELROND : Je refuse que ma demeure soit utilisée pour une telle abomination !
AMELIA : N’ayez crainte seigneur, ceci est loin d’être la réalité...
MELUSINE : Encore heureux...

Pour ma part j'étais bien décidé à échapper à ce que je considérais comme une corvée.

CELEBORN : Je croyais qu’on avait mis en lumière que la personne en question était une dame ?
AMELIA : Erreur de scripte...
MELUSINE : Marchi Vivi...

J'aimais la liberté plus que tout au monde. C'était tout pour moi. J'avais dédié ma vie à la conquérir et à essayait de la conserver. En vain…

AMELIA et MELUSINE : Ah ben zut alors...

Quand je t'ai vu, toutes ces belles convictions sont devenues poussières.

MELUSINE : Et encore une fois, la bêta a pas fait son boulot !
AMELIA : Argh...

Dès que je t'ai vu, je t'ai aimé. J'aimais tout de toi.

MELUSINE : Et attention ! Description obligatoire de l’objet convoité !
THRANDUIL : Je ne suis point un objet...*grogne*
CELEBORN : Je me demande comment sa description de notre ami va différer de l’original...

J'aimais l'or terne de tes cheveux qui caressait ton front large et pur.

CELEBORN : Plutôt réussi...
ELROND : Chance du débutant...
AMELIA *à Melusine* : Cool ! Ils s’y mettent ! !

J'aimais ton froid regard de métal sous les traits fins de tes sourcils noirs.

THRANDUIL : Pourquoi noirs ? ? ? J’ai les cheveux blonds, donc j’ai les sourcils BLONDS ! !
AMELIA : Thranduil : 1, Auteur : 1

J'aimais tes longs cils et les ombres dentelées qu'ils laissaient sur tes joues si joliment ciselée.

MELUSINE : Eké ? ? ?
AMELIA : La grammaire ne devrait pas être maltraitée ainsi...
ELROND : En effet, tes cils sont longs.
THRANDUIL : Seigneur Elrond, éloigne ton visage du mien, cela devient dérangeant...
LES MORTELLES : *sourire béat*

J'aimais ton nez long et droit ainsi ta bouche fine que l'on ne voyait que trop rarement s'étendre en un sourire qui découvrait tes dents blanches.

AMELIA : Heureusement qu’elles sont blanches...

J'aimais la pâleur éclatante de ton visage jeune et si sérieux.

LES MORTELLES : Awww...mignon...

J'aimais cette aura de respect qui émanait de toi.

ELROND : J’avoue comprendre les mots, mais pas la phrase...
AMELIA : Une aura de respect ? ? Ca donne quoi ? ?
THRANDUIL : Je n’en sais rien...

J'aimais ta voix trop grave pour ton corps frêle tout comme les intonations qu'elle prenait et la douce musique qui s'en dégageait.

CELEBORN : *rigole doucement*
ELROND : C’est poétique...
THRANDUIL : *en grommelant* Bientôt je serais comparé à un oiseau délicat...

J'aimais ta silhouette vulnérable, tes épaules graciles, tes longs bras et tes mains trop fine et trop blanche pour l'épée.

AMELIA : FAUTE ! FAUTE ! Il y’a combien de mains et de bras ? Vivi ! !
THRANDUIL : J’ai l’impression de passer pour une demoiselle...
MELUSINE : Ca aurait pu être pire !
ELROND : Au moins tu as été épargné la robe...

Tu me semblais si fragile.

AMELIA ET ELROND : CONJUGAISON ! !

Et, malgré la réputation qui te précédait, j'avais envie de te protéger tant il semblait aisé de te faire voler en éclat.

THRANDUIL : *tente une nouvelle fois de s’enfuir de la salle, mais est retenu par Celeborn...*

"J'aimais"…Pourquoi parler au passé de ce qui est encore présent?

THRANDUIL : Parce que tout ceci se passe dans votre cerveau désillusionné...
AMELIA : C’est un mot ça, seigneur ?
THRANDUIL : En ce moment précis, j’avoue n’en avoir cure...
AMELIA : Oki !

Alors que j'aime encore tout de toi comme au premier jour? Alors que tout ça est encore si vivace dans mon cœur?

THRANDUIL : *ton TRES ironique* Vous m’en voyez ravi...
ELROND : Encore un peu de thé, cher ami ?
THRANDUIL : Avec plaisir...

Je t'aime Thranduil.

MELUSINE : Je croyais que ce nom seul était capable de jeter le trouble dans ton esprit ?
AMELIA : Ne jamais contredire un auteur...ça peut devenir méchant
CELEBORN : Et cette situation, vous la qualifieriez de quoi, alors ?
AMELIA : Une simple mesquinerie !
ELROND : Aï Elbereth...

Jamais je n'ai réussi à t'effacer de mon esprit, à éjecter ton souvenir hors de mon corps…

MELUSINE : « Allez, dehors ! ! Sors de mon corps, souvenir ! »

Quelle misère…

THRANDUIL : A qui le dites-vous !

Pourquoi Thranduil? Pourquoi?

MELUSINE C’est toi qui écris l’histoire, à toi de nous le dire !
CELEBORN : Ou de vous en abstenir, de préférence...

Tout aurait pu s'arrêter là si je n'avais pas pris la stupide initiative d'aller à cette fête pour pouvoir juste te contempler un peu plus longtemps.

AMELIA : Phrase de merde...
MELUSINE : Amé ! !
AMELIA : Bah, c’est vrai non ?
MELUSINE : Mouais... C'est pas faux...

Je croyais tellement être bien cachée dans ce coin obscur…

LES MORTELLES : Coucou ! J’suis caché dans mon nez ! !

Pourquoi est tu donc venu me chercher dans mon abri? Qu'est ce qui t'as poussé à faire ça? La pitié? L'étiquette?

THRANDUIL : Le manque de mortels à torturer cruellement dans mes cachots ?
ELROND : Voilà donc ce qu’elle voulait dire en parlant de ta réputation, vieil ami...

Ou…oserais-je le penser…l'amour?

TOUS : NON !

Pourquoi m'as tu donc invitée à danser?

AMELIA : On aimerait bien le savoir, nous aussi...
MELUSINE : Parce que vu le caractère de guimauve de cette Mary-Sue, ça risque d’être intéressant...

Je ne pouvais pas refuser. Je n'avais déjà plus de volonté propre.

AMELIA ET MELUSINE : UNE GUIMAUVE ! ! UNE GUIMAUVE !

Je crois que ce passage dans tes bras, à respirer ton odeur, à effleurer ta peau, à me noyer dans tes yeux d'argent, a achevé de resserrer les chaînes de mon cœur.

MELUSINE : J’adore les longues phrases alambiquées comme ça...
AMELIA : Et y’a pas de fautes ! ! Omigotô Vivi !

J'étais prête à donner ma vie pour toi alors que toi tu ne connaissais même pas encore mon nom.

CELEBORN : D’ailleurs, le saura-t’on, votre nom ?
AMELIA : Dans une déclaration enflammée de la part de notre Roi Sylvain, sans doute...
THRANDUIL : Argh...

Je hais mon cœur parce qu'il battu pour toi.

MELUSINE : C’est balot !

Toi…Ma haine est à la hauteur de mon amour…Aussi profonde que le métal de tes yeux…

AMELIA : Seigneur Thranduil, je n’avais jamais remarqué la profondeur du métal de vos yeux...
THRANDUIL : *grogne*

Toutes ces promesses échangées à voix basse, ses mains qui s'effleurent dans un corridor, ses murmures sucrés susurrés au creux de l'oreille.

AMELIA : Ça devient gnangnan à souhait...

Et ce cœur qui battait jusqu'à l'explosion lorsque nos lèvres se sont touchées.

AMELIA ET MELUSINE : BOUM ! ! !
MELUSINE : Facile, facile...

A l'époque je croyais sincèrement te connaître Thranduil. Mais plus j'y pense et plus je me dis que l'amour m'aveuglait.

THRANDUIL : Et là, je présume que nous entrons dans la phase « tout est de ta faute »?
AMELIA : En effet...
THRANDUIL : Qu’on me donne une autre tasse de thé...*soupir*

Tu étais sérieux à l'extrême.

CELEBORN : Il est roi, pas ménestrel...

Tu ne semblais pas réel.

THRANDUIL : Pardon ?

Tu ne semblais pas vivant.

AMELIA : Ben, en fait les Elfes sont à la fois dans le monde des vivants et le monde des morts, donc non, en effet, il ne devait pas sembler tout à fait réel...
MELUSINE : C’est qui qui a ENCORE potassé son Histoire de la Terre du Milieu au lieu de bosser ? Hein ?

Jamais aucune larme dans tes yeux de métal.

AMELIA : Et ben décidément...

Jamais un sourire sur tes lèvres fine.

ELROND : Nous avons encore à établir l’importance d’une grammaire correcte...*soupir*

Jamais un rire dans ta gorge blanche.

THRANDUIL : cela devient une obsession pour elle, de marquer le mot « blanc » en rapport avec mon anatomie...
MELUSINE : Au cas où tu déteindrais au lavage, elle veut être sûre de te repeindre de la bonne couleur...
AMELIA : *se tord de rire sur son fauteuil*

Jamais un sanglot pour secouer tes épaules.

THRANDUIL : Un roi ne pleure pas...
AMELIA : Du moins en publique...

Tu étais un roi guerrier.

AMELIA : Sans rire...

Tu savais commander les armées et faire de ton royaume, un pays en paix était ton seul but.

ELROND : N’y a t’il pas quelque chose qui cloche avec cette phrase ?
MELUSINE : Si, en effet...il fait de son royaume un pays en paix est son seul but...hmmm....
CELEBORN : Il me semble qu’un morceau de parchemin manque pour que nous puissions comprendre la phrase
AMELIA : Ou alors on est vraiment très bêtes...

Mais pourtant…parfois…

TOUS : Oui... ?

Il me semblait voir tes yeux s'humidifier et une moue désespérée s'attarder sur ton visage.

*Amelia et Melusine sont mortes de rire sur le plancher du cinéma, pendant que les 3 seigneurs les regardent d’un air curieux*

Parfois il me semblait voir tes yeux se plisser et les coins de ta bouche se relever tandis qu'un son grêle pareil à un rire s'échapper d'entre tes lèvres.

AMELIA : GRAMMAIRE BORDEL ! ! ! !
ELROND : Calmez-vous, demoiselle...je doute que nos paroles l’atteignent...
AMELIA : En effet, mais c’est nerveux...

Ce n'était peut-être qu'une illusion…

LES MORTELLES : La cuillère n’existe pas...

Mais si c'est le cas, alors c'est d'une illusion que je suis tombée amoureuse.

MELUSINE : Aie ! C’est profondément philosophique à 2h du matin...
AMELIA : Vas-y, plains-toi...

Qui es-tu Thranduil?

CELEBORN : N’est-elle pas au courant ? ?
AMELIA : Faut pas chercher je crois...

Es-tu un guerrier sans sentiments ou un être caché derrière un masque?

THRANDUIL : Mais vous venez de le dire : je suis un roi guerrier, qui cherche à faire de mon pays un havre de paix...
MELUSINE : Super ! T’as traduit la phrase qu’on comprenait pas, bravo seigneur !
THRANDUIL : Force de l’habitude...je dois souvent parler à des mortels...

Qui était la personne que je rencontrais lors de ses rendez-vous où nous parlions de tout et de rien?

MELUSINE : Oh, attends voir... Thranduil, peut-être ?
AMELIA : Nan, elle avait un amant en plus !
LES DEUX : Rôôoôôôôôôôôôhh ! ! !

Qui était cette personne un peu dur, un peu étrange et un peu maladroite dont j'ai choisi de partager la vie?

AMELIA : PUTAIN, ABREGE ! !

Un autre masque?

VOIX MYSTERIEUSE : Et voilà, phrase marquant la fin de la première partie ! Attendez donc environ 10 minutes, et la deuxième partie commencera !
ELROND : Pourquoi, ce n’est pas encore fini ? ?
MELUSINE : On a dit 11 pages, seigneur...
CELEBORN : Miséricorde, c’est vrai...
VOIX MYSTERIEUSE : Vous vous amusez comme il faut ?
AMELIA : VM, tu vas morfler, j’te jure !
VOIX MYSTERIEUSE : Allez les filles ! Oh, et les seigneurs, pardon, encore quelques pages et c’est bon !
MELUSINE : Et on est payés pour ça, au moins ?
VOIX MYSTERIEUSE : Payés ? ?
MELUSINE : Ok, laisse tomber et envoie la suite...
THRANDUIL : En effet, plus vite nous en finissons, plus vite nous sortons...

J'étais quoi pour toi Thranduil?

LES MORTELLES : Inexistante...

Un jouet qu'on laisse tombé

AMELIA *hurle*
ELROND : Mais qu’est-ce que les enfants de votre monde apprennent à l’école ?

dès qu'on en est lassé?

Un animal à enchaîner?

MELUSINE : Les images, dieux, les images ! !
AMELIA : Dis-moi tout !
MELUSINE : Bah, j'te dis yiff elfique??
AMELIA : Cool!!

Une personne à part entière que tu as aimée?

CELEBORN : *ronfle*
AMELIA : Bah, j’aimerais bien ronfler moi aussi..
ELROND : En effet...moi de même...

Chaque fois que je pense à toi, j'ai un doute profond

MELUSINE : « Merde, c’est à toi ou à Galadriel, ce diadème ? ? »
CELEBORN : Pardon ? ? ?
AMELIA : Ah tiens, il dort plus...

qui étend sur mon cœur une chape d'ombres.

AMELIA : Jolie rhétorique...
MELUSINE : Mais totalement inutile...

M'as tu, ne serais-ce qu'un jour ou une seconde, aimée Thranduil?

THRANDUIL : Non...

J'ai peur de la réponse.

MELUSINE : « Réponds-moi Thranduiiiiil ! ! ! ! ! »

J'ai peur encore plus de ne pas la savoir.

MELUSINE : « JE VEUX SAVOIR ! A QUI EST CE DIADEME ? ? ? ? ? »
AMELIA : Mello ? ? Tais-toi !
MELUSINE : Evidemment, y'a plus de cookies...

J'en ai assez de souffrir par ta faute!

THRANDUIL : Elle m’accuse encore ?
AMELIA : Oui seigneur... La particularité des Mary-Sues, c’est qu’elles n’ont JAMAIS tort.
MELUSINE : Ou alors elles ont tort, mais tout le monde leur pardonne.
CELEBORN : Que c’est pratique...

Est ce que ça t'amuse de me voir me détruire?

THRANDUIL : Pas spécialement...

Tu trouve ça drôle?

THRANDUIL : Non.

Ca t’est indifférent?

THRANDUIL : Oui...

Tu compatis? Tu souffre avec moi?

AMELIA : MAIS TA GUEULE ! ! ! !

Je veux savoir!

MELUSINE : « Je l’ai vendu hier, c’est pour ça ! ! »
ELROND : De quoi vous parlez ?
MELUSINE : Du diadème imaginaire, seigneur...
ELROND : Ah oui, bien sûr...

Je veux savoir ce qu'il y a à l'intérieur de toi!

THRANDUIL : La même chose que nous tous, je présume...
MELUSINE : « Boyaux dedans ou boyaux dehors ? !
»
AMELIA : Purée mais tais-toi Mello...
CELEBORN : *ronfle*
ELROND : Aï Elbereth...

Je veux que tu me dises la vérité! Je veux savoir, Thranduil!

AMELIA : Elle me gonfle ! !
CELEBORN : Nous avions compris...

Je me rappelle encore la lueur qui s'allumait dans tes yeux quand tu parlais de Mirkwood.

AMELIA : Ecoute, Flo...soit tu utilise la terminologie française, soit l’anglaise...mais tu ZAPPES PAS ! ! !
MELUSINE : Si tu pouvais juste arrêter de parler, ce serait pas mal non plus...

Lorsque ta forêt chérie était mentionnée tu semblais t'enflammer et tu parlais d'elle, des ses arbres, de ses ombres et de ses chemins avec une telle emphase…

TOUS : Wow....

J'en étais presque jalouse.

THRANDUIL : Qu’est-ce qu’elle insinue ?
AMELIA : Que vous avez presque une histoire tendre avec votre forêt...

*bruit de rires étouffés*

Tu m'as enivrée à tel point de belles descriptions que je t'ai suivi sans remord, laissant ma liberté brisée derrière moi.

AMELIA *en soupirant* : Y'a un « s » qui manque...
CELEBORN : Tu lui ai dit quoi, exactement?
THRANDUIL : Que ma demeure était au coeur d'une forêt sombre, peuplée d'arbres majestueux, mais également d'Orques et d'araignées géantes...
CELEBORN : Je vois...

Je ne savais pas que j'allais souffrir à ce point, je ne savais pas que j'allais tomber sous le poids des remords.

AMELIA : Ah ben voilà, il est là, le « s »...

Je ne pouvais pas savoir que tu allais changer, Thranduil.

THRANDUIL : Moi non plus, vous voyez...

En arrivant je me suis dis que la forêt noire était vraiment une belle forêt.

ELROND*chuchote* : C'est un point de vue...
THRANDUIL : Pardon ?
ELROND : Non, rien...

Ses arbres dessinaient de longues ombres froides sur ses chemins de terre.

AMELIA : Image mentale débile, pardon...

Son humus répandait sa douce odeur dans l'air vaporeux des matins d'hiver.

MELUSINE : Son humus??? Eké??
AMELIA : Selon le dico « Humus = terre provenant de la décomposition des végétaux... »
MELUSINE : Je me disais aussi...

Les cris de ses animaux agonisants traversaient parfois les ténèbres.

THRANDUIL : Ou c'étaient des nains...
CELEBORN : Voyons, mon ami...
THRANDUIL : Une boutade...

Et dans chaque parcelle de vie, sous l'écorce, dans les bourgeons, jusque dans les brins d'herbes, on sentait son caractère sauvage et hostile.

AMELIA : Violente la forêt!!

La forêt disait "Personne ne me domptera jamais, pas même les elfes".

MELUSINE : Et les elfes répondaient : « Tu paries combien? »
AMELIA : Riff merdique...
MELUSINE : Je sais...

J'aurais pu aimer cette forêt qui me ressemblait tellement

ELROND : Ce personnage doit avoir une morphologie étrange...
AMELIA : Je ne veux même pas savoir!!!
CELEBORN : Elle parlait du caractère...

si elle n'avait pas été synonyme de prison dans mon esprit.

MELUSINE : Alors : cachot, mitard, depôt, maison d'arrêt, ergastule...ben non, « forêt » n'en fais pas partie...
AMELIA : Tu n'as pas le même dico que Flo...
MELUSINE : Ah oui, « Mary-Sue – Personne normale »...

Ton palais était l'une des plus belles cages que je n'ai jamais vues.

THRANDUIL : Comment ça, une cage??

Tout y était dorure et richesse.

THRANDUIL : Normal, je suis un roi...

Mais tu sais l'oiseau enfermé ne regarde pas les barreaux de sa prison aussi beaux et aussi dorés soit-ils.

AMELIA : Ta phrase n'a aucun sens...

Moi je n'ai vu que de toi mon geôlier. Pour toi, j'ai renoncé à mes ailes.

AMELIA : Attention, angst en vue!
ELROND : Courage, mes amis!

Je me suis laissé dicter ma conduite ainsi que le rythme de mes pas, la grâce de mes mouvements. J'ai dit les mots qu'on me mettait dans la bouche même s’il ne me tenait pas à coeur.

MELUSINE: En gros, t'es devenue encore plus guimauve qu'avant...
AMELIA : A cette vitesse, on va croire que les Elfes sont des tortionnaires!

J'ai accepté de devenir soumise et silencieuse, de longer les murs et de subir sans me rebeller.

ELROND : Subir quoi?? Les chants?? Les banquêts??
THRANDUIL : Silencieuse? Elle croit réellement que c'est silencieux dans ma demeure??
CELEBORN : Elle doit encore ignorer l'êtat d'ébriété de tes invités!

J'ai appris à ne verser mes larmes d'amertume que dans les recoins sombres où personne ne pouvait les voir. J'ai connu comment me détruire dans le plus grand silence.

LES MORTELLES : EMO!!! EMO!!!
MELUSINE : Planquez vos scalpels!!
CELEBORN : Qu'est-ce donc?
AMELIA : Une plaie de notre monde...

Je suis devenu une ombre qui ne cherchait que ta lumière.

AMELIA : Euh, on avait bien dit « femme », oui?
ELROND : J'abandonne...

Tout ça pour toi. Parce que j'ai cru que tu m'aimais.

THRANDUIL : MAIS JE VOUS CONNAIS MEME PAS!!
AMELIA : Du calme, du calme...

Je l'ai fait pour pouvoir lier ta vie avec la mienne. Un nouveau doute dans mon coeur; Si tu ne m'aimais pas, pourquoi m'as tu épousée?

AMELIA : Pour te faire parler...*soupir*

Je me souviens encore du pommier aux fleurs blanches sous lequel tu as pris mon coeur et ma main et où moi je t'ai volé ton nom.

MELUSINE : C'est bien, mais Alzheimer est au tournant!

C'était un mariage intime, presque secret. Il n'y avait aucun invité à part nos témoins et la personne chargée de nous unir.

CELEBORN : Vous savez, les Elfes parlent... donc votre « mariage secret » n'a plus dû l'être après...
AMELIA : 2 minutes?
CELEBORN : Bonne déduction...

En souriant tu m'as dit que c'était parce que tu ne voulais pas partager ma beauté avec les autres.

THRANDUIL : Voyons voir...
MELUSINE : On se rappelle que c'est une Elfe qui ressemble à une forêt...
CELEBORN : Je vous ai dit qu'elle faisait une analogie entre ce qu'elle ressentait de la forêt et sa propre psychologie...
AMELIA : C'est plus drôle comme ça!
ELROND : soupir*

Ou n'était ce pas plutôt car tu ne voulais personne pour interférer dans ton petit jeu?

THRANDUIL : Déjà un peu plus dans le ton, mais c'est toujours inexact! Enfin, tout dépend de quel jeu vous parlez...

Etais-tu vraiment un être aussi cruel Thranduil?

THRANDUIL : Non...

Où est ce mon esprit agonisant qui divague?

MELUSINE : Plutôt ça, oui...

Je me suis donnée à toi toute entière, sans aucune honte, sans aucune peur.

THRANDUIL : Je n'avais nul besoin de savoir ça...

J'avais aveuglément confiance en toi. J'étais aveuglément amoureuse de toi.

AMELIA : L'amour rend aveugle!
MELUSINE : Et bête...
AMELIA : Et pauvre...

J'ai soudainement envie de me taper la tête contre un mur…

TOUS : Vas-y, fais comme si on était pas là!!

Pourquoi me fais-tu encore souffrir à ce point malgré tout ce qui s'est passé?

THRANDUIL : Mais je ne suis même pas physiquement présent... et je ne vais sans doute même pas apparaître dans cette divagation...
ELROND : Cela te gêne?
AMELIA : Bah, fic!Thranduil pourrait quand même se défendre...

Pourquoi les années passant m'as tu délaissée?

TOUS : Bah...

Je me souviens encore de tout ces sombres sentiments qui me consumer

AMELIA : ARGH!!!!! A MORT LA CORRECTRICE!!!!

en un feu plus douloureux que les lames d'aciers.

MELUSINE : Euh...oui...?

Impuissance…

AMELIA : Oulhà...ça sent le style d'écriture original!
ELROND : Nous n'allons en rien être épargnés...

Tu partais loin de moi et je ne pouvais rien faire pour te retenir.

LES MORTELLES : Et ben NAN!

Indifférence…

AMELIA : Le nouveau parfum de Dior...

Encore me revient l'éclat de tes yeux de métal me fixant d'abord avec dédain et mépris et mon effroi quand ils virent à glisser sur moi sans me voir.

MELUSINE : Fic!Thranduil se rendait enfin compte de son erreur??

Solitude…

AMELIA : Déréliction...
ELROND : Isolement...

C'est longs couloirs sombre qui s'étendaient à l'infini entre toi et moi alors que mon ventre s'arrondissait.

AMELIA : « Ces »...non?
MELUSINE : Ouais, sans doute!

*Thranduil tombe par terre, et commence à baver*

AMELIA : Ah! Il a percuté!
CELEBORN : Quoi donc?
AMELIA : Qu'il va être papa dans la fic...ouhlà...mauvais préssentiment...
MELUSINE : Toi aussi?

Amertume…

MELUSINE : Euh...acrimonie!
ELROND : Bravo!

Ce choix de tout quitter pour toi et cet amour si mal rendu.

AMELIA : « Ce soir, sur 'C'est mon Choix'... »

Désespoir…

MELUSINE : Ô rage!
AMELIA : Mousson!!
ELROND : Vous commencez à fumer, mesdemoiselles...

Tant de veillées amères passées à pleurer et à mourir loin de ton regard

THRANDUIL : Et le pire c'est qu'elle ne trépasse pas!!!

Souffrance…

AMELIA : Douleur!
MELUSINE : Agonie!!
CELEBORN : Cette histoire...
LES MORTELLES : Bon résumé !

Ces traces de sang sur ma robe blanche.

ELROND : Mais de grâce!
AMELIA : On est pas responsables!! C'est VM!!
VOIX MYSTERIEUSE : Niark!

Mort…

AMELIA : ...dans la peau?
MELUSINE : ...elle St Valentin?
THRANDUIL : ...a l'auteur...

Une fausse couche…

TOUS : AWWWWWWWW...
AMELIA : Tu vas me dire, un hybride mi-Elf mi-arbre...ça doit pas être très joli...

Mes yeux me piquent.

LES MORTELLES : Arrête les oignons...

Je ne peux pas parler de ça. Ni à toi ni à aucune autres personne sur cette terre.

LES MORTELLES : « I'll keep you my dirty little secret!!! »
ELROND : Je crois qu'elles ressentent un peu de fatigue...

Je n'en ai pas envie. Ca n'est pas non plus utile. J'ai surmonté ce traumatisme.

TOUS : RECOVERY!!

Pourtant la mort m'a presque saisi à cet instant de ma vie.

AMELIA : On ne comprendra jamais pourquoi elle ne l'a pas fait, justement...

Sans toi pour me raccrocher je serais tombée.

ELROND : Boum...
AMELIA : Seigneur???
ELROND : Pardon...

Pendant quelques mois au moins cela t'as rapproché de moi. Se rapprocher pour mieux partir.

AMELIA : « Hop, j'me casse!! Ciao!! »

La même situation recommença.

MELUSINE : «Mars, et ça repart! »

Les murs qui avaient regagné quelques couleurs les perdirent pour devenir d'un gris aussi terne que ton attitude à mon égard.

ELROND : Des murs qui changent de couleur à volonté...voilà quelque chose de fort sympathique...

Mais cette fois là je fus bien décidée à ne plus me laisser mourir: une fibre de la moi d'autrefois.

AMELIA : Quoi?
MELUSINE : Elle devient moins emo...
TOUS : BRAVO!!!

Ce fut dans la chambre de notre union que ce fit cette pénible discussion. Je m'en souviens presque mot pour mot tant je l'ai appréhendée.

LES MORTELLES : Attention, séquence Emotion...

Mon ventre se tordait et je n'arrivais pas à conserver un visage neutre.

THRANDUIL : Et pourtant je lui avait déconseillée les prunes vinaigrées...
AMELIA : Seigneur...vous avez des choses bizares dans votre palais...

Et dire que toi tu restais assis sur une chaise l'air ennuyé et indifférent tandis que ton beau visage était tourné vers la fenêtre.

AMELIA : Bah, il guettait une araignée pour t'offrir en sacrifice!!
THRANDUIL : En voilà une idée interessante!

Ce comportement m'agaça.

AMELIA : Acroo!

"- Thranduil…commençais-je

MELUSINE : « Je suis...ton PERE!!! »
AMELIA : Couché Mello...

Tu ne répondis pas, trouvant sûrement les oiseaux plus intéressants que moi.

ELROND : On ne peut nier qu'elle est lucide...
THRANDUIL : N'est-ce pas...

-Thranduil! Regarde-moi!

MELUSINE : « Sinon, je te préviens, je balance ta collection de magazines yiffs!! »
AMELIA : N'importe quoi...
THRANDUIL : Je ne veux pas savoir...

Et lentement, avec toute la dignité qui t'étais coutumière, tu dardas les deux poignards de tes yeux vers moi.

*Toute l'assistance est morte de rire dans leurs sièges*

Devant ton visage, les mots se bloquèrent dans ma gorge et déjà mes yeux commençaient à s'embuer.

AMELIA : Allez, courage!! Fais avancer cette fic!
MELUSINE : ON Y CROIT, OUAIS!!

Tu ne parlas pas, attendant patiemment que je me reprenne.

AMELIA : « Et tu attendit tellement longtemps que tu commença à ronfler...*
THRANDUIL : Certains sont chanceux...

-Thranduil, murmurais-je d'une voix brisée. Il faut que je parte.

LES MORTELLES : YATTA!!!!!

Pendant rien qu'une seconde ton visage sembla se figer

CELEBORN :...de joie...

avant de redevenir vierge de toute émotion si ce n'est le sérieux.

MELUSINE : Soyons sérieux...
THRANDUIL : Ne l'est-on pas?

Sans me quitter des yeux, tu te levas avec douceur et tendis la main vers moi.

AMELIA : « ATTAQUE, REX!!! »

Je t'évitais. J'avais le sentiment que si tu me touchais, je ne pourrais plus jamais te quitter.

AMELIA : Non, en fait tu évitais juste de te faire bouffer la main par le loup dréssé du seigneur...
THRANDUIL : Un loup?
AMELIA : Bon, ok, une araignée géante apprivoisée...
MELUSINE : Et c'est moi qui dis n'importe quoi...

-Je veux partir, dis-je les yeux embués avec la détermination d'une gamine qui tape du pied pour avoir une friandise.

AMELIA et ELROND : Pardon??
MELUSINE : Y'a un truc qui cloche là...
AMELIA : Une virgule aurait sans doute aidé...

Tu ne disais rien, comme d'habitude.

MELUSINE : « Comme d'habitude, tu rentreras, et comme d'habitude, tu te coucheras... Comme d'habitude, on fera l'amour, comme d'habituuuuude!!! »
AMELIA : Toi et Clo-Clo...DEHORS!
ELROND : La porte est fermée...
AMELIA : Tu chantes encore et je t'étrangles!

A ce moment-là, je t'ai haï. Je voulais que tu parles. Peu importe pour quoi dire.

MELUSINE : « La récolte de fleurs de pavot sera abondante cette année... »

Peu importe que se soit pour m'insulter ou pour me supplier.

CELEBORN : Les deux...
AMELIA : En même temps?

Ton silence ne faisait que donner un peu plus de crédits à mes peurs. Anéantie, je relevais mes yeux délavés par les pleurs sur toi.

MELUSINE : Des yeux délavés par les pleurs? Pas solide la teinture...
AMELIA : Ça où ses larmes c'est de l'acide chlorhydrique...
THRANDUIL : *sert le thé d'un air fatigué*
AMELIA ; Dis, VM, y'en a encore pour long?
VOIX MYSTERIEUSE : Tout dépend de votre rapidité...
MELUSINE : Merci...très utile...

-Thran…

AMELIA : Et elle ne pu achêver sa phrase, car le puissant roi -Elfe avait déjà transpercé son corps de son épée...
THRANDUIL : Merci!
MELUSINE : Double sens, tu sais...
AMELIA : Ouaip!

Je n'eu pas le temps de finir que tes lèvres se pressaient avec ardeur contre les miennes.

TOUS : Yeeeeeewwwwwwww...
MELUSINE : Vous allez l'étouffer!!
THRANDUIL : Il y'aurait sans doute une autre façon de le faire... sans la toucher, par exemple...

Avais-tu seulement écouté ce que je venais de raconter?

THRANDUIL : Non...

Dire que moi je m'attendais à de grandes et puissantes joutes verbales où nous aurions mit nos âmes et où, à la fin, nous serions tombés vaincus l'un dans les bras de l'autre, heureux de s'être enfin retrouvés…

AMELIA : Dire que je m'attendais à une phrase qui ne faisait pas 4km de long...

Je suis vraiment puérile.

ELROND : Et terrible en orthographe...
AMELIA : Et douteuse en grammaire...
CELEBORN : Et redondante...
MELUSINE : Et nulle en suspense...
THRANDUIL : Et pas saine mentalement...

Mais qu'importe!

ELROND : Pardon, mais nous ça nous importe!
CELEBORN : Après tout, c'est nous qui subissons...

Je m'abandonnais à ton étreinte avec une passion amère, désespérée d'être aussi dépendante de toi et avec pour seule pensée que tout cela serait bientôt fini: j'allais partir et en mourir.

THRANDUIL : Faîtes donc...
AMELIA : Et vite, merci...

Tandis que mes mains lascives

MELUSINE : Alors... « lascif », érotique, lubrique...
THRANDUIL : Aï Elbereth!!
MELUSINE : Oui hein...

courraient sur ton corps blanc, je retrouvais un semblant de paix.

AMELIA : Génial...

Juste une dernière fois, une dernière étreinte, une ultime union.

AMELIA : J'aime pas vraiment ce mot...
MELUSINE : J'ai toujours ce mauvais pressentiment...

Elle garde pour moi un goût différent des autres. Bien plus sucré et amère.

LES MORTELLES : ARGH!! Elle va oser!!
THRANDUIL : Oser quoi???
MELUSINE : Vous allez voir...

Je te hais Thranduil. Je te hais très fort…

THRANDUIL : Merci, moi aussi...

Je t'aime très fort aussi…

THRANDUIL : Là, par contre...

Je ne peux te décrire l'inextricable enchevêtrement de sentiment que je ressentais lorsque mes pas me conduisirent vers la lisière de la forêt à la faveur de la nuit.

AMELIA : Atta, atta!!! C'est la femme du roi du Royaume Silvain, elle veut partir en voyage, et elle n'a pas UN SEUL GARDE EN ESCORTE????
THRANDUIL : Ne me regardez pas, je ne suis pas responsable...

Il y avait de tout: de la joie comme de la peine, de la colère comme de la résignation, de la rancoeur comme du courage...

AMELIA : Et un besoin pressant...

Mais il y avait surtout de l'amour.

AMELIA : Ça, ou le sanglier rôti avait du mal à passer... d'où l'envoie pressante...
MELUSINE : Parfois, t'es gore, Amé...
AMELIA : Ouais!!

Un amour fort et amer, désespéré, piétiné, traqué, détruit et qui pourtant s'ancre de toutes ses forces au fond d'un coeur.

TOUS : *ronfle*

C'est ce que je ressens pour toi Thranduil.

THRANDUIL : Ah...
AMELIA : Génial, non?
THRANDUIL : Non.

Je suis incapable de ne plus t'aimer.

ELROND : Je ne comprends pas tellement...
AMELIA : Il n'y a rien à comprendre, je vous rassure...
ELROND : J'avais cru comprendre...
MELUSINE : Mais vous vous obstinez quand même?
CELEBORN : *ronfle*
ELROND : Disons que j'essaye de ne pas dormir....

Oui je pouvais te haïr, te souhaiter de mourir dans d'atroces douleurs.

THRANDUIL : Je vous rends la pareille...

Je mourrais d'envie de voir ton visage si impassible être déformer par les coups et la rigor mortis.

AMELIA : ARGH!!!!!
MELUSINE : Si tu t'arrêtes à toutes les fautes de grammaire, on est pas sortis!!

Mais si cela était arrivé j'aurais souffert et je serais morte avec toi, en même temps que toi...

AMELIA : Parce que je t'aime tellement...gna gna gna...

Parce que je ne pouvais pas m'empêcher de t'aimer.

ELROND : Bravo, bravo...
AMELIA : Merci, merci...

Je te fuyais pour pouvoir vivre tout en sachant que j'allais en mourir.

CELEBORN : C'est d'une logique...
MELUSINE : Chut! Ne pas contrarier les Mary-Sues!

Je n'avais que deux choix: mourir à tes côtés ou mourir au loin.

J'ai préféré partir.

AMELIA : Parce que je suis toujours une guimauve...

Pourquoi?

AMELIA : Je viens de le dire!

Peut-être parce que je ne voulais pas que tu vois ma décadence.

THRANDUIL : N'ayez crainte...c'est déjà fait!

Peut-être que j'aurais pu mourir plus en paix loin de toi.

AMELIA : Loin des corvées d'assister à des fêtes et des banquêts...

Peut-être que je ne voulais pas que tu te sentes coupable en voyant mon cadavre dans ton château.

THRANDUIL : Palais, pas château...
MELUSINE : « Chateau » = démeure féodale fortifiée et défendue par des tours, des remparts et des fossés... « Palais » = vaste et somptueuse résidence...
AMELIA : En effet, palais...

Peut-être tout ça à la fois…

TOUS : *ronfle*

On était trop semblable pour pouvoir s'aimer sans se détruire. On était deux êtres fiers et arrogants. Vaniteux et profondément puéril. Nous affichions notre orgueil comme le plus beau de nos bijoux.

*Un silence de mort plane dans la salle*

C'était inévitable: l'un de nous avait dû accepter de courber l'échine et d'en mourir.

THRANDUIL : En l'occurence, vous...

Notre amour était destructeur. Si j'étais resté il nous aurait tué l'un et l'autre plus sûrement qu'un poignard en plein coeur.

AMELIA : Les répétitions sont franchement lourdes...

Nous ne pouvions nous aimer vraiment que dans les larmes dans l'autre.

MELUSINE : C'est beau!!
AMELIA : Mello, contiens ta joie...

Sûrement te demandes-tu le pourquoi de cette lettre?

THRANDUIL : Ah oui, à la base tout ceci est censée être une lettre...
AMELIA : Une putain de longue lettre...

Cela fait tant d'années que tu n'as connu de ma part que le silence…Te souviens tu encore de moi?

MELUSINE : Bah, maintenant qu'il la lit, je n'en doute pas...
ELROND : Et c'est bien pour son malheur...

Cette lettre, ma dernière lettre je l'adresse à toi. L'homme qui fait mon bonheur et mon bourreau.

AMELIA : Qui « fut », non?
CELEBORN : Je ne pourrais pas te dire...

Je te l'envoie pour te présenter à l'enfant qui doit se trouver face à toi si mon ultime volonté à était respecté.

LES MORTELLES : OUAIS!!! ELLE A OSE!!!!!

C'est mon cadeau d'adieu. Il s'appelle Legolas, fils de Thranduil. C'est ton fils.

THRANDUIL : NON!!! Pourquoi?

J'essaye vainement d'imaginer ce que tu peux bien ressentir à cet instant.

AMELIA : Euh...bah là, il pleure sur son siège...
CELEBORN : A vrai dire, nous en sommes tous là...

Tu dois sûrement être surpris.

THRANDUIL : *continue de pleurer*
AMELIA : Courage seigneur....

Peut-être déstabilisé pour changer.

MELUSINE : C'est bien le moins qu'on puisse dire!!

Mais j'espère sincèrement que tu es, ne serait-ce qu'un peu, content.

LES MORTELLES : Euh...

Moi quand j'ai appris que cette petite vie poussait en moi j'ai été désespérée comme jamais.

ELROND : M'est avis que pas autant que le seigneur Thranduil...
THRANDUIL : *continue de pleurer*

J'étais partie pour mieux mourir et voilà que cela me devenait impossible.

MELUSINE : VAS-Y! SEPPUKU!!!

Malgré toute ma douleur, tous mes pleurs je ne pouvais me résigner à entraîner quelqu'un autre que moi ou que toi dans ma chute, encore moins une si petite chose.

MELUSINE : Aha!! « Chose »!! Tu es pro-IVG!!!
AMELIA : Pffff, couché Mello...

Je pourrais te raconter tant de chose sur cette difficile grossesse que je passais à Imladris:

ELROND : Evidemment...
AMELIA : Et ouais!
MELUSINE : Faut dire qu'il y'a que 3 endroits où vivent les Elfes, selon beaucoup de fanficceurs...Imladris, Lothlorien et la Forêt Noire...
AMELIA : On oublie les Havres, les Elfes du Lebennin, les Elfes d'Eriador...et j'en passe...

ce ventre qui gonflait, ces matins que je passais à vomir et à te maudire

THRANDUIL : Je me disais aussi...

ainsi que ces pauvres elfes innocents obligés de subir mes sautes d'humeurs massacrantes de femme enceinte.

TOUS : ARGH!

Au fil des mois, au fil de ce ventre qui s'arrondissait, je me suis accrochée à Legolas avec toute la force de mon désespoir.

MELUSINE : Ce qui fait que je l'ai tué in vivo, avec toute la force de mon désespoir...
LES ELFES : Euh...
AMELIA : Mello, bon sang...

Je me suis accrochée à lui comme un noyé à un rocher.

AMELIA : Jolie image mentale...

Et même quand il est né j'ai continué à m'accrocher aussi stupidement à lui, quitte à l'en blessé.

ELROND et AMELIA : ARGH!!

Mais ce qui fut et qui est encore si important pour moi à l'aube de ma mort ne doit sûrement pas t'intéresser toi, le grand roi.

THRANDUIL : Non...

L'accouchement fut dur. A plusieurs reprises j'ai vraiment cru que j'allais y perdre la vie.

TOUS : Awwwww...

Toi qui est un homme tu ne pourras jamais connaître ni même comprendre la douleur de l'enfantement.

THRANDUIL : Nous avons quand même des herbes qui réduisent la douleur...nous ne sommes pas des monstres...
MELUSINE : C'est pour le côté dramatique, seigneur...
THRANDUIL : Ah...

Tu ne pourras pas savoir comment elle s'évapore quand, posé sur ton sein, tu vois cette toute petite chose qui pleure, qui respire, qui vit. Cette petite chose qui s'accroche à toi car tu es la seule personne qui compte pour lui à cette instant, car tu es sa mère.

THRANDUIL : En effet, non, je ne saurais jamais ce que c'est d'être mère...

Mon petit Legolas…

MELUSINE : « Toi que j'ai failli étouffer avec toute la force de mon désespoir... »

Ma petite feuille…

AMELIA : Bravo! T'as compris la signification du nom de ce personnage!

Cela fait bien longtemps que je n'avais pas sourit.

TOUS : EMO!! EMO!!!

J'aimerais tant te raconter tout ce que tu as raté.

ELROND : N'est-ce pas pour cela que vous écrivez cette lettre??

Quand il a ouvert ses yeux pour la première fois, des yeux si doux si différents des tiens, quand il a eu son premier sourire, quand il se mettait à pleurer au beau milieu de la nuit.

AMELIA : Ah ouais, les joies de la maternité...se lever 130 fois la nuit pour aller câliner le poupon...

Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que lors de ses premières semaines.

Je m'inquiétais sans cesse de ne pas être une bonne mère, je tremblais quand je lui faisais prendre son bain.

MELUSINE : « Au cas où je ne noyerais avec la force de mon désespoir... »

Je n'étais jamais sûre de bien le tenir. Heureusement que la femme du seigneur des lieux était là.

ELROND : Ma femme a un nom, à ce que je sache!
AMELIA : Calmez-vous, seigneur...

Qu'aurais-je fait sans son aide? La pauvre! Elle a eu deux jumeaux!

MELUSINE : Euh, atta...selon les documents de JRR lui-même, Legolas est né en l'an 87 du 3ième Âge, et les jumeaux en l'an 130...donc comment est-ce que Celebrìan aurait pû aider avec un enfant ???
AMELIA : Ramasser les couches sales, nettoyer le vomi...?
ELROND : Mesdemoiselles...
LES MORTELLES : Pardon...

Si seulement tu avais pu partager avec moi toutes ses journées.

AMELIA : Et ben fallait le lui dire avant, nouille!!

Combien de fois, en regardant mon fils jouer avec les jumeaux j'ai regretté ton absence?

LES MORTELLES : Jumeaux...

Combien de lettres inachevées j'ai commencé à t'écrire pour à la fin toujours y renoncer?

MELUSINE : Au risque d'être pesante...
AMELIA : C'est toi l'auteur...

Mon petit Legolas grandit si vite.

AMELIA : Comme un arbre...
ELROND : C'est normal, vu que sa mère se disait pareille à une forêt...

Ma peine prit de l'ampleur dans mon âme et je me suis raccrochée désespérément à lui pour rester en vie.

THRANDUIL : En quoi la naissance et l'épanouissement d'un enfant causerai une telle situation?
MELUSINE : Dépression post-natale, de tout évidence...

Je savais que je le blessais en faisant ça pourtant je continuais pour lui. Je ne voulais pas qu'il connaisse la douleur de ma mort trop tôt.

Mais je savais que je mourrais un jour ou l'autre. Je n'avais fait que repoussais l'échéance.

AMELIA : ARGH!!!
CELEBORN : Vous bavez, gente demoiselle...
AMELIA : TU ME PAIERAS CA, VM!!!
VOIX MYSTERIEUSE : Mais oui, mais oui...

Legolas grandit.

LES MORTELLES : Nooooon! C'est vrai...?

Avec le temps il commença à te ressembler tellement: les mêmes cheveux d'un or cendré, le même visage aux traits nobles, le même front large et blanc, la même bouche fine, la même stature vulnérable, le même port de roi, la même grâce dure dans ses mouvements.

AMELIA : C'EST UN CLONE!!!!!
MELUSINE : Ouiiii...si tu veux, Amé...

Et de si beaux yeux…

TOUS : Awwww...
THRANDUIL : Evidemment... comme si c'était surprenant! C'est quand même mon fils!

Il arriva un moment où je ne pouvais plus le regarder en face sans te voir.

AMELIA : Là, ça devient grave...
MELUSINE : C'est la force de son désespoir qui parle...

Il arriva un moment où je ne pouvais plus le regarder en face sans pleurer amèrement en pensant à toi.

AMELIA : Faudrait penser à voir un psy là...

Comme il a dû souffrir.

TOUS : Aie...

Comme il a dû se sentir coupable.

MELUSINE : Lui mets pas des sentiments dans la tête à ce pauvre chou...
THRANDUIL : Un chou???
MELUSINE : Ne cherchez pas, seigneur...du thé?

Mais je ne pouvais pas m'en empêcher.

Je suis vraiment une mauvaise mère.

AMELIA : Non, juste une mauvaise ficceuse...
ELROND : Et une bien piètre scribe...

Pauvre petit Legolas.

AMELIA : Gnagnagnan...
MELUSINE : Il a vécu avec Elrond et les jumeaux!!! Il a pas dû se plaindre trop!

Pauvre petite feuille qui voit son arbre mourir.

AMELIA : Oh pitié...
CELEBORN : Quand est-ce qu'on a fini?

Je vais mourir.

LES MORTELLES : YATTA!!!
LES ELFES : ENFIN!!

Je ne peux ou je ne veux plus vivre Thranduil.

AMELIA : Quel suspense!
ELROND : Quel ennui...

Ma peine a fini par briser mon cœur fragile.

TOUS : Awww....
ELROND : Elle se meurt alors qu'elle a un enfant...
AMELIA : Oui hein, pas crédible...
MELUSINE : « Je suis...Pas-crédible-man!!! »
AMELIA : Brave bête...

C'est la fin pour moi.

MELUSINE : On dirait les opéras, là où la personne met 4 heures pour mourir...

J’implore ton pardon et je te confie mon petit Legolas.

AMELIA : Vous avez des opéras dans votre monde?
ELROND : Les écrits des anciens sont assez...dramatiques, en effet...mais jamais exaggérés...
CELEBORN et THRANDUIL : *ronfle*

Pitié je ne te demande pas de l'aimer. Je ne peux pas t'obliger à cela.

MELUSINE : Maieuh! C'est pas un monstre...

Offre lui juste un foyer et une famille qui saura lui faire oublier quelle pitoyable mère j'ai étais pour lui.

AMELIA : Là, ça devrait pas être difficile...

Protège-le! Je t'en supplie! Au nom de tout ce qui a un jour était entre nous!

THRANDUIL : Quoi donc?

Au nom de tout ce qui t'es cher! Prends le sous ton aile.

*L'assistance est pliée de rire en imaginant Thranduil en canard, tandis que ledit Thranduil se ressert du thé*

Fait le pour moi! Fait le pour ta femme…

AMELIA : Là, la phrase a ne pas dire...et y'a des fautes....*soupir*

Protège mon tout petit Legolas!

MELUSINE : Il a bientôt 22 ans, c'est plus un môme!

Il y a tant de chose encore à dire mais déjà le jour décline et je crois bien que ce jour sera pour moi le dernier.

AMELIA : Et vive les phrases de 4km!!
ELROND : Sans ponctuation aucune...

C'est aujourd'hui que je vais mourir je le sais.

AMELIA : Ça fait 5 fois que tu le dis...je crois qu'on a compris...

Je ne sais par où commencer je n'ai que trop peu de temps.

AMELIA : PONCTUATION, BORDEL!!!!
MELUSINE : VM, t'es dans la merde quand on sors d'ici!!
VOIX MYSTERIEUSE : Nya nya nya!

Je t'aime Thranduil. Je t'aime mon roi. Je t'aime mon amour. Je t'aime mon assassin.

MELUSINE *a Thranduil* : Elle vous aime, seigneur...
THRANDUIL : Oui, ça j'avais cru comprendre...

Je t'aime Legolas. Je t'aime ma petite feuille. Je t'aime mon enfant.

AMELIA : C'est l'agonie, elle divage...
MELUSINE : Et donc on a des phrases pourries, je vois...

Je crois que c'est ce qui résume le mieux les dernières pensées de cette pitoyable existence qui a été la mienne.

LES MORTELLES : EMO !!! EMO !!!

J'ai toujours voulu mourir sans avoir de regrets. Mais, en ce jour, mon coeur en est empli.

AMELIA : Balot, en effet!
MELUSINE : « Je veux mourir malheureux!!! Pour ne rien regretter!!! »
AMELIA : Mello?
MELUSINE : C'est pas Claude François!!
AMELIA : M'en FOUS!!!

*Les seigneurs regardent les deux mortelles se tortiller sur le sol, Amelia en train d'étrangler Mélusine... Finalement, les deux se réinstallent dans leurs fauteuils.*

Le plus grand c'est de ne pas t'avoir à mes côtés pour mon dernier voyage.

AMELIA : Bah, fallait pas t'en aller sans rien dire, débile!!

J'ai peur.

*Eclats de rire*

J'essaye de me contrôler mais j'ai horriblement peur.

AMELIA : Te contrôle pas, c'est pas la peine...
MELUSINE : Nan, c'est clair que toi, tu prônes pas le contrôle!!
AMELIA : *lui balance un coussin à la figure*

J'aimerais tellement sentir ta main dans la mienne.

LES MORTELLES : DENIED!!

J'aimerais encore sentir ta chaleur et ton éclat dans mes dernières ténèbres.

THRANDUIL : Sentir mon éclat?
CELEBORN : Je ne pense pas qu'il faille comprendre...

Ca y'est! C'est la fin. Le soleil vient de tomber.

AMELIA : Et on continue dans l'opératique...

Adieu mon amour.

TOUS : ADIEU!!!

Je t'aime!

TOUS : PAS NOUS!!

Protège notre fils!

MELUSINE : « Tu es...son PERE!!! »

Et surtout vis! Vis! Vis de toutes tes forces!

MELUSINE : C'est bon, il va pas mourir pour si peu....

Vis et trouve le bonheur que je n'ai pas su t'apporter! Vis et sois heureux mon Thranduil…

AMELIA : La Mary-Sue chiantissime est morte...BIEN SUR qu'il va être heureux!!!

Je cours à la fenêtre et je cris que je t'aime de toutes mes dernières forces.

As-tu entendu mon cri mon amour?

THRANDUIL : J'en suis assourdi...

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Le visage toujours neutre mais la main un peu tremblante, Thranduil referma lentement la lettre.Il n'aurait pas su dire les sentiments qui l'aveuglaient à cet instant.

AMELIA : La joie...
ELROND : Le bonheur...
THRANDUIL : L'extase
CELEBORN : Ravissement...
MELUSINE : Félicité...

Ils étaient trop nombreux, trop embrouillés, trop confus pour qu'il puisse mettre un nom dessus.

MELUSINE : Essaie « Béatitude ».
AMELIA : La béat-itude!
MELUSINE : Et c'est moi la débile ici...

Une chose était sûre:

Elle était morte.

TOUS : HOURRAH!

Elle s'était éteinte comme s'éteint le soleil à l'horizon…sauf qu'elle elle ne reviendra pas le lendemain.

MELUSINE : Sauf sacrifice rituel...
AMELIA : Mais on a plus de victimes potentielles...
MELUSINE : Ah merde...

Son regard se posa sur l'enfant face à lui: un jeune garçon au cheveux blond flottant dans de larges habits noirs.

AMELIA : Et hop! On oublie de conjuger...encore...
CELEBORN : Vous allez finir par vous rendre malade...

Son visage était blanc comme le marbre et figé dans une expression excessivement sérieuse.

MELUSINE *Legolas* : « Ne pas rire...ne pas rire...c'est censé être une occasion triste...ne pas rire... »

Ses lèvre fines étaient pincé et dans ses yeux larges délavés par les pleurs semblaient à la fois durs et songeurs.

AMELIA : Décidément, il a hérité les larmes d'acide chlorhydrique de sa mère...

Sa fine silhouette au milieu de ses larges vêtements sombres mis à mal par le vent froid paraissait si fragile, presque irréelle.

ELROND : Flo, vous savez qu'il y'a des salles à l'abri du vent à Imladris...non?
AMELIA : Effet dramatique, seigneur.
ELROND : Ah oui, certes...

Quand les yeux de Thranduil se posèrent avec insistance sur lui, il ouvrit plusieurs fois la bouche sans que rien ne sorte.

*L'image de Poulet!Thranduil vient rencontrer Poisson!Legolas*

Puis d'une voix ferme, rageuse, rendue rauque par les pleurs il cracha du bout des lèvres:

-Alors c'est toi mon père.

CELEBORN : Quelles retrouvailles chaleureuses...
THRANDUIL : N'est-ce pas...

Le roi de la forêt noire ferma doucement les yeux.

AMELIA : L'image de Poisson!Legolas le hanterait jusqu'à la fin de sa vie...

Il se demanda ce que pouvait bien ressentir le jeune elfe face à lui à ce moment là.

MELUSINE : Allez!! Le jeu des synonymes reprend!!
ELROND : En effet, il me semble être une des choses les plus intelligentes à faire en attendant la fin...

Que pouvait bien ressentir un enfant face à l'assassin de sa mère?

MELUSINE : Prêts? C'est parti !

De la rage?

AMELIA : Fulmination!

Du mépris?

THRANDUIL : Dégoût...

De la haine?

ELROND : Antipathie...

Du dédain?

MELUSINE : Suffisance...

De la colère?

CELEBORN : Courroux...

Du…

Il fut interrompu dans ses pensées par la voix tremblante de Legolas.

MELUSINE : Ouf ! On aurait pas pu finir le deuxième tour!

-Je suis désolé.

Surpris, Thranduil rouvrit ses profonds yeux argentés sur son jeune fils. Celui-ci commença à trembler.

AMELIA *Legolas* : Argh!! Il me regarde!!!

-J'avais pourtant vu qu'elle allait mal…mais…Mais j'étais trop faible pour la sauver.

Il commença à sangloter en enfouissant son visage dans ses mains fines.

-Pardon…pardonne-moi papa…J'ai pas réussi à la garder en vie.

MELUSINE : Ah non pitié!!! Deviens pas emo toi aussi!!!

Thranduil eut un sourire triste tandis que le jeune Legolas se blottissait dans ses bras.

AMELIA : Il semble que se soit génétique...
MELUSINE : Argh...

Ils restèrent enlacés un moment sous la froide brise automnale de Fomdcombe.

ELROND : Je me repête, mais nous avons des feux à Imladris...
AMELIA : Et pourquoi ces sauts entre les differentes terminologies...???

Jusqu'à ce que l'enfant s’endorme dans les bras réconfortants de son aîné et que celui-ci le ramène vers sa chambre, veillant à le tenir au chaud en le serrant et le recouvrant de sa cape.

AMELIA : Ah, maintenant ils rentrent au chaud...
MELUSINE : C'est sur...quoi de mieux pour rencontrer son père/fils pour la première fois qu'un balcon ventueux et froid?
ELROND : Je serai presque tenté d'user d'ironie...

Le lendemain, Thranduil amena son fils et héritier à la forêt de Mirkwood, laissant dans son dos le doute d'un souvenir agonisant.

THRANDUIL : Je sens que la fin approche...

Sur une tombe sans nom reposaient une petite fleur rouge, rouge comme le sang, rouge comme la passion, rouge comme…l'amour?

TOUS : *soupir fatigué*

Fin

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Comme c'est triste…Pour ma part je trouve ce one-shot nul mais comme j'ai l'habitude d'être pessimiste je vous laisse seul juge.

AMELIA : En effet...
MELUSINE : Nul...

Alors? Vous en pensez quoi? C'est triste?

AMELIA: Pas autant que ta grammaire...

Tout pourri?

CELEBORN : OUI!! Pouvons-nous nous en aller, à présent??
VOIX MYSTERIEUSE : Bientôt, bientôt...

Je devrais retourner dans les profondeurs de ma chambre?

ELROND : Oui...

Reviews!!! S'il vous plait!!

AMELIA : A chier!
ELROND : Un ensemble de fautes...
CELEBORN : Assomant...
MELUSINE : J'ai des envies de meurtre...
THRANDUIL : Demoiselle Flo...changez de métier!

*Les portes du cinéma s'ouvrent enfin, et les 5 invités se ruent dehors*

VM : A la prochaine, niark niark niark!!


(texte original : FF.net; Lulu-chan © 2008)

*MST: Abréviation de Mystery Science Theater 3000, ces fanfics ont pour seul but d'insulter la fanfic de quelqu'un d'autre. Je n'ai jamais vu la série télévisée (et je ne m'en porte pas plus mal), mais si c'était aussi peu marrant que la plupart des MSTs, alors JE N'AI RIEN RATE. Bien que je sache de plusieurs sources valables que Mystery Science Theater était un CLASSIQUE DE LA TELEVISION, la version fanfic doit être une version horrible issue d'une paresse évidente. Les fanfics MSTs consistent en la prise d'une autre fanfic foireuse et en la ridiculisant encore plus en ajoutant ses propres commentaires entre chaque paragraphe, ou chaque ligne si l'auteur du MST est un trou du cul aussi gros que ça. Ces commentaires sont généralement du genre "Ah ah ah regardez ce que l'auteur a écrit! C'était si con! Je suis si intelligent et brillant pour l'avoir montré du doigt pour ensuite l'insulter! Hahahaha!". Mon avis pour les auteurs de MSTs: FOUTEZ-VOUS LES COUILLES DANS UN HACHOIR A VIANDE. Une histoire tellement merdique qu'elle en devient hilarante l'est déjà sans VOS PUTAINS DE COMMENTAIRES. Peut-être que tout ça me passe au-dessus de la tête, puisque je n'ai jamais vu la série originale. Mais si quelqu'un peut me montrer un MST que je trouverai AMUSANT, je lui donnerai un gros bisou bien baveux. Pour le prouver: "The Night it Happened" [NdT: un MST sur une fic lemon Harry Potter]. Marrant? PAS POUR MOI!

(merci Raton-Laveur ici!!)





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